Le regard de l' autre

Beaucoup de cavaliers me parlent du « regard de l’autre », ou plutôt de la crainte du regard de l’autre. Quand il y a du monde autour de la carrière, ou de la piste en concours, la pression monte d’un cran. Le plaisir de monter laisse sa place à la peur d’être jugé et à la question existentielle : « que va-t-on penser de moi ? ».

Question à laquelle nous avons toujours la réponse. Passés experts dans le domaine de l’auto-critique, nous savons que l’autre ne pourra voir que nos manquements, nos erreurs, et nos lacunes. Et ça, c’est un vrai problème. Comment être aimé ou reconnu si on a des limites ou des défauts ? Ne faut-il pas être parfaits ? En tout cas, c’est ce que l’on a déduit des phrases si souvent entendues plus jeunes quand « ce n’était pas suffisant », « pas trop mal ». Nous pouvons mieux faire, nous devons mieux faire pour être digne d’intérêt.

Voilà la croyance qui nous embête. Celle qui nous dit qu’un être humain ne peut avoir de la valeur que s’il est parfait. Et je suis sûre que pour certains, cette phrase résonne vraiment …

Travailler sur cette croyance implique de travailler sur l’acceptation de nos défauts, échecs ou limites et sur la reconnaissance de sa propre valeur. Travailler sur cette croyance implique de travailler sur son identité.  

 

Beaucoup de croyances ont été installées tôt, à un âge où nous n’étions pas capables de les choisir. Il est temps de remédier à cela et de faire pousser celles qui vous conviendront mieux.

Si vous voulez aller plus loin là-dessus, je serai ravie de vous y aider.