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Les conseils de Mr M.Jung

Pour réussir, il faut s’inspirer de ceux qui réussissent. En naviguant à droite et à gauche, je suis tombée sur le site de France complet, sur un article passionnant :  Les conseils de Michael Jung

Les conseils du grand Michael Jung ! Vite, ni une, ni deux, me voilà dévorant cet article et constatant (ouf heureusement) que les recettes sont les mêmes pour tout le monde au final.

Petit tour d’horizon des conseils que je préfère chez ce grand Monsieur :

  1. Rater sa préparation, c’est se préparer à rater … sa compétition.

« Michael est persuadé que toute compétition n’est que le résultat du travail fait à la maison. Comme on dit, les médailles ne sont pas gagnées le jour du concours mais dans les jours, mois, et années d’entraînement qui ont menés à cette compétition. »

Que dire de plus ? Nada.

C’est en effet un point capital. Beaucoup de cavaliers s’entraînent à la maison sans associer à cet entraînement l’objectif du concours. Quand ils sautent ou quand ils déroulent leurs reprises, ils veulent réussir leur séance d’obstacle ou leur séance de dressage, et, une fois que c’est le cas, la page est tournée. Au lieu de cela, il faudrait se dire constamment « je saute aujourd’hui ou, je déroule aujourd’hui, pour faire sans faute dimanche ou pour faire 74 dimanche ». Chaque entraînement est là pour soutenir la performance en compétition, pas pour être une performance en lui-même. A quoi ça sert d’être champion à la maison ? Chaque entraînement doit apporter des solutions aux problèmes, de la maîtrise dans ses basiques, de la confiance dans la technique. Pensez à être exigeant, rigoureux et concentré dans vos entraînements, car c’est là que se construit votre performance.

  1. S’attaquer aux problèmes, la tête la première

« Savoir apporter des solutions là où se posent des problèmes est un élément clé pour tout.e cavalier.e à bon niveau. »

A bon niveau ou pas, c’est toujours une bonne chose. Quand vous avez une difficulté, regardez là en face et trouvez une solution. Personnellement, je demande à mes cavaliers de ne pas dire « oui mais », de ne pas chercher d’excuses mais de résoudre le problème posé. Beaucoup d’entre eux me disent « oh j’espère que Titi ne sera pas trop chaud ce week end », sous-entendu « j’ai ce problème et je croise les doigts pour qu’il ne se produise pas ce week-end ». Mais croisez les doigts où espérer n’est pas une solution ! Cela ne sert à rien ! Cherchez comment résoudre cela au contraire, cherchez comment dire « de toutes façons, s’il est chaud, pas de soucis, je saurai quoi faire », ou encore « je sais comment faire pour qu’il ne soit pas trop chaud le jour J », mais arrêtez d’espérer …

  1. La ténacité, sous-estimée

« C’est difficile, il vous faut donc avoir un plan solide et clair en tête sur lequel se concentrer. Il faut savoir ce que vous voulez et avoir la discipline d’y arriver. Mais le plus important, c’est de ne jamais, jamais abandonner. »

Le CCE, mais tout comme l’équitation en général, nous confronte tout le temps. La remise en question est régulière et il faut être prêt à s’engager dans une voie dans laquelle on ne pourra jamais dire « ça y est je sais tout, je suis arrivé au bout ». L’une des premières qualités d’un bon cavalier c’est la ténacité. C’est d’y retourner encore et encore. Mais pas n’importe comment non plus. Quand on échoue on se questionne sur 2 choses : 1. Qu’est-ce que j’ai appris ? et 2. Comment faire pour réussir avec ce nouvel apprentissage en poche ?

Ces conseils de Michael Jung rappellent l’importance d’une préparation rigoureuse, d’une attitude proactive face aux problèmes, et d’une ténacité inébranlable pour atteindre la performance.